La psychologie, l’outil thérapeutique d’accès à différents niveaux de conscience
Un cheminement psychologique peut se développer en plusieurs étapes. Une première phase identifiable est sans doute la reconnaissance par la personne. La reconnaissance et la prise de conscience est un premier moment que nous pouvons définir comme complexe. Une deuxième phase est la présence à l’entretien cognitif avec le thérapeute. Obtenir un numéro de téléphone, se rendre au studio est un moment critique, faisant partie d’un parcours de sensibilisation. Une troisième phase est la connaissance, pour le patient, du thérapeute. Le thérapeute n’est pas une drogue, mais une personne à qui s’identifier.
Un chemin psychologique peut souvent être linéaire
Se tourner vers un psychothérapeute ne signifie pas se perdre dans un cheminement infini. Le contact pourrait également être limité à une ou deux réunions seulement. Souvent, il y a la peur d’être aspiré dans un vortex, mais il est bon de préciser que le thérapeute prodigue des conseils. Chaque parcours est personnalisé, face à une difficulté ou à un état émotionnel momentané, même un seul entretien avec le thérapeute peut aider à clarifier.
Le chemin thérapeutique est un outil qu’une personne peut avoir comme compétence supplémentaire dans son cheminement de vie.
On parle aussi souvent de paramètres
Autrefois, on croyait qu’un cadre favorable à la régression du patient, où il pouvait se détendre, était idéal. Ou peut-être y avait-il un salon pour la famille en cas de thérapie familiale. Aujourd’hui, il n’y a plus de cadre idéal, mais il est souvent décidé par le thérapeute en fonction du travail à effectuer. Certes, le cadre doit être un lieu d’accueil, où le thérapeute démontre son acceptation du patient, car à ce moment, à cette heure, à ce moment-là, le thérapeute est entièrement disponible pour la personne qui demande de l’aide. Son attention, sa réflexion, son étude existent pour celui qu’il a en charge dans un temps dédié exclusivement au patient.
Une relation d’amitié ne s’établit pas avec le thérapeute, mais on se sent pris en charge. Le patient ne sait rien de la vie du psychologue. Il n’a besoin de rien savoir même si dans certaines phases de la thérapie il arrive forcément qu’il sache quelque chose. Cependant, une situation doit rester active dans laquelle la personne se sent toujours à l’aise de dire n’importe quoi sur elle-même à quelqu’un qui est capable de le comprendre.
Le but pour le psychologue est d’arriver, à travers des entretiens cognitifs, après un certain temps à avoir le cadre idéal. C’est-à-dire où la personne se sent en sécurité, soutenue psychologiquement et émotionnellement par quelqu’un d’autre qui est capable de la soutenir.
C’est une chose de dire aux autres, à un ami, à un membre de la famille, et de ne pas savoir comment cette information est gérée. Comment une information, une émotion, est gérée par un psychothérapeute.
L’utilisation de la métaphore en psychothérapie
L’outil de la métaphore a été largement utilisé dans le cadre de l’application psychothérapeutique. Dans une première phase (psychanalyse), l’accent a été mis sur les métaphores produites par les personnes, comme expression du monde inconscient du patient. Selon Freud, la pensée en images est plus proche des processus inconscients que la pensée en mots, donc les images métaphoriques sont une forme de pensée à travers laquelle les processus inconscients sont exprimés. Freud part, dans sa construction théorique, du postulat selon lequel le symptôme a un sens et la psychanalyse se structure comme un programme visant à décoder les significations profondes qui lui sont liées.