Travaux en copropriété : les règles indispensables à connaître
La vie en indivision présente des avantages réels au quotidien sur de nombreux plans. Au-delà de la cordialité bien présente entre voisinages, la prévisibilité et la mutualisation des coûts, le fait d’être en droit de décider ou encore l’existence d’une bonne sécurité pousse les individus à ne pas vouloir quitter leurs copropriétés pour une autre quelconque forme de logement ! Toutefois, quand il s’agit de travaux, la majorité des résidents peuvent se poser des questions concernant l’organisation, les accords obligatoires ou même les réglementations en vigueur. Heureusement, il existe une convention spécifique concernant les conditions à respecter pour effectuer des œuvres en copropriété. Voici les points indispensables qui méritent d’être considérés si vous envisagez d’entreprendre des travaux au sein du bâtiment de communauté. Focus
Le processus à suivre pour des travaux en partie communs
Les parties communes d’une copropriété doivent souvent subir des réparations ou améliorations pour une bonne fonctionnalité ou un meilleur esthétique. Par ailleurs, il existe aujourd’hui des offres intéressantes à destination des habitations collectives comme ceux visibles sur http://travauxcopropriete.fr/. L’idée est d’entamer des réhabilitations efficaces en vue de faire des économies. Des options de travaux qui profiteront à tous les indivisaires ! Cependant, en tant qu’espace collectif où chaque résident peut en profiter de plein droit, il est plus qu’essentiel de tenir tous les copropriétaires au courant du projet envisagé. En fonction de l’importance et de la nature des travaux, l’assemblée générale aura le mot final de la réalisation ou non des modifications. Tandis que pour des opérations courantes (entretien, urgences, etc.), le syndic sera le décideur concernant l’accomplissement des ouvrages de révisions ou de perfectionnements.
Ainsi, comme le financement sera collectif, tous les copropriétaires seront conduits à voter pour adopter ou non les travaux distingués. Lors de l’assemblée générale annuelle ; les indivisaires élisent en effet un budget prévisionnel permettant de recouvrir les différentes opérations fréquentes à entamer pour l’entretien effectif de l’immeuble. Lorsqu’une tâche particulière doit ainsi être réalisée pour garder le logement intact, les sommes acquittées aux réparations seront déduites du budget prévisionnel. Avant de pouvoir toucher à ces comptes prévus, l’aval de l’assemblée générale est donc tout simplement obligatoire.
Ce processus est plutôt contraignant et est long à entamer toutefois, comme chaque copropriétaire est décideur, cette formalité est inévitable.
Travaux privatifs = décideur unique sous conditions
Dans le cadre d’un souhait pour un des propriétaires de réaliser des travaux au sein de son propre habitant, il ne sera pas utile de demander l’accord de ses voisins. En effet, comme les opérations se feront au sein d’un espace privé, seul l’occupant des lieux sera emmené à financer les œuvres et à décréter de sa nature. Aucune réunion de l’assemblée générale ni intervention des syndicats ne sera nécessaire à condition que les règles suivantes soient parfaitement respectées :
- Aucune réorientation de la nature destinée à l’espace. À titre d’exemple, un appartement en guise de logement ne devra être rénové en un magasin.
- Les différents éléments composants la réalisation des travaux ne doit empiéter au niveau des parties communes. Pas de bruits dérangeant les voisins dès le coucher du soleil ou aucun matériau de construction stocké au sein des couloirs.
- Les travaux ne concernent pas les raccordements d’alimentation ou d’évacuations. Dans ce cas, une autorisation émanant de l’assemblée générale est requise.