De cendres à diamant : une façon unique d’honorer nos proches
Le deuil, épreuve quasi sine qua none de l’existence, est l’un des moments les plus éprouvants que l’on peut être amené à vivre. La perte d’un être cher, si difficile à accepter, marque souvent un tournant dans la vie de chacun et laisse une blessure affective indélébile. Nous aimerions tant que la disparition de l’être cher n’ait pas eu lieu ! Il s’ensuit un besoin incoercible de continuer à faire exister l’être disparu et à le représenter par une matérialisation symbolique.
Rendre hommage, un besoin immuable en évolution
Dans nos sociétés occidentales, la tradition veut que la mémoire des défunts soit honorée par une tombe dans un lieu de culte dédié, le cimetière. Cela a certainement répondu pendant des siècles à nos besoins d’honorer nos défunts. L’on était bien moins nomades que de nos jours et l’on passait souvent toute notre existence dans un même lieu, peu éloigné de notre lieu de naissance et de celui du reste de la famille. Les concessions de cimetières, souvent d’ailleurs perpétuelles, où l’on érigeait de véritables monuments à la mémoire de nos défunts, allaient de soi quand il était question d’honorer ses disparus. Pendant des siècles aussi, l’inhumation des corps défunts dans un lieu dédié représentait la solution la plus satisfaisante d’un point de vue sanitaire tout en répondant aux règles religieuses.
La société, nos modes de vie et nos mœurs évoluant de concert avec les avancées technologiques, la crémation s’est petit à petit établie comme une alternative plus satisfaisante et adaptée à nos attentes en matière de deuil.
D’un point de vue religieux, l’église ne s’oppose plus systématiquement à la crémation et il est courant, dans certaines communautés, qu’une crémation soit précédée d’un office religieux.
Jusqu’en 2008, en France, il était possible de conserver les cendres de ses proches chez soi. La difficulté qu’il pouvait y avoir à se rendre sur un lieu de recueillement tel qu’un cimetière, parfois très éloigné de notre lieu de vie, se trouvait ainsi résolue. Quel réconfort pour certains que d’avoir pu conserver près de soi, comme une présence permanente, les cendres de la personne chérie !
Depuis 2008, par craintes de dérives et de non-respect de la dignité des défunts, la législation française interdit de détenir des cendres de crémation chez soi.
Il est toutefois possible de répandre les cendres de la personne aimée dans un lieu public ouvert. La mer peut aussi se faire le réceptacle des cendres de crémation à la condition que la dispersion ait lieu à plus de trois cents mètres des côtes.
Si la dispersion des cendres funéraires dans la nature prive les proches d’un souvenir matériel de l’être aimé, la cérémonie qui l’accompagne peut être conduite avec tellement de ferveur et d’esthétisme que son souvenir vaut tous les rappels concrets.
S’il est désormais interdit de conserver avec soi la totalité des cendres funéraires d’une personne, il est possible d’en garder une infime quantité et de la faire sceller dans un bijou cinéraire. Ce bijou pourra tenir lieu de présence discrète et rassurante et saura adoucir, dans une certaine mesure, la perte de l’être aimé.
Le diamant commémoratif
Encore plus représentatif de la personne qui nous a quittés, le diamant commémoratif est de loin, par sa texture et son essence même, la représentation la plus fidèle de l’être disparu.
En effet, le diamant commémoratif, aussi appelé diamant du souvenir ou diamant de laboratoire, est un diamant élaboré à partir de cendres de crémation ou de cheveux.
Il s’agit d’un véritable diamant de pur carbone semblable au diamant naturel extrait des entrailles terrestres. Les prouesses technologiques qui permettent de donner naissance à des diamants à partir de cendres de crémation sont le fruit de longues années de recherche, mises au point au fur et à mesure des avancées scientifiques. De nos jours, la fabrication de diamants à partir de cendres funéraires suit un protocole totalement maîtrisé qui aboutit invariablement à la délivrance d’un diamant de carbone pur à 99,99 %.
On détermine d’abord la quantité de cendres nécessaires à la fabrication du diamant en en inspectant un échantillon pour déterminer le taux de carbone présent dans les cendres.
Puis la quantité voulue de cendres, généralement 200 g, est ensuite purifiée et débarrassée de toutes ses impuretés pour n’en garder que le carbone.
Purification des cendres
C’est là où la technologie de pointe et le génie scientifique entrent en scène. Cette étape de purification recrée en laboratoire les pressions colossales, les rotations à très grande vitesse et les températures extrêmes qui ont donné naissance, au terme de millénaires, aux diamants que l’on extrait du manteau terrestre.
Cette étape en plusieurs phases ne demande pas moins de 5000 heures de transformation :
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Suppression des impuretés
Les cendres subissent d’abord un passage à très grande vitesse dans une centrifugeuse ultra-puissante. A l’aide d’un suppresseur d’impuretés et d’une nanopoudre combiné à un gaz spécifique, les particules de cendres autres que le carbone sont ainsi drastiquement réduites.
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Aspiration à haute température
Les cendres sont ensuite débarrassées de leurs impuretés les plus volatiles. Là encore, c’est un processus hautement complexe et pointu alliant matériel de pointe, températures extrêmes et gaz qui est mis en œuvre afin d’isoler le carbone solide en direction de l’obtention d’un carbone d’une pureté maximale.
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Élimination des métaux lourds
La dernière étape de purification adresse les métaux lourds des cendres et les élimine par une association de réactifs chimiques et de mouvements de rotations contrôlés au sein d’un caisson humide.
Cristallisation à haute température et haute pression
Le carbone pur à 99,99 % ainsi obtenu, est ensuite cristallisé. L’opération de cristallisation peut demander plusieurs mois durant lesquels le carbone est soumis à des températures et des pressions extrêmes similaires à celles subies par le carbone terrestre au cours de sa transformation en diamant.
Cette étape, aboutissement d’une succession de procédés tous plus techniques et précis les uns que les autres, délivre un véritable diamant d’une pureté irréprochable mais pourtant unique et inimitable qui recèle en sa substance même l’identité physique de la personne défunte.
L’exploit d’un tel aboutissement demande, bien évidemment, un immense savoir-faire et une excellente maîtrise de chacune de ses étapes. La maison Lonité s’est développée depuis et possède des laboratoires dans différentes parties du monde avec son siège toujours en Suisse, près de Zurich. Consciente que l’on s’adresse à ses services souvent dans des moments de profonde affliction, la maison Lonité, au-delà de l’excellence technologique qui la caractérise, tient à cœur à offrir un accueil compréhensif dans le plus profond respect de la douleur et à fournir un diamant qui est non seulement un chef-d’œuvre de technologie mais aussi et surtout la représentation même de la vie d’un être cher disparu.
Le diamant commémoratif, par sa nature, son esthétique, la symbolique d’éternité, d’amour indéfectible qu’il véhicule est un magnifique hommage à celui ou celle dont on porte le deuil.